Les Classes d’ULM

Le paramoteur (Classe 1)

Un U.L.M. paramoteur est un aéronef sustenté par une voilure souple, de type parachute. Il répond aux conditions techniques suivantes :

· La puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplaces et à 75 kW pour les biplaces.

· La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.

Le pendulaire (Classe 2)

Un U.L.M. pendulaire est un aéronef sustenté par une voilure rigide sous laquelle est généralement accroché un chariot motorisé. Il répond aux conditions techniques suivantes :

· La puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplaces et à 75 kW pour les biplaces.

· La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces. Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l’U.L.M. est équipé d’un parachute de secours et de 10 % dans le cas ou l’U.L.M. est équipé de flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables.

· La vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65 km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2.

Le multiaxes (Classe 3)

Un U.L.M. multi-axe est un aéronef sustenté par une voilure fixe. Il répond aux conditions techniques suivantes :

· La puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplaces et à 75 kW pour les biplaces.

· La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces. Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l’U.L.M. est équipé d’un parachute de secours et de 10 % dans le cas ou l’U.L.M. est équipé de flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables.

· La vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65 km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2.

L’autogire (Classe 4)

Un autogire ultra-léger répond aux conditions techniques suivantes :

· La puissance maximale est inférieure ou égale à 75 kW pour les monoplaces et à 90 kW pour les biplaces.

· La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces. De même la masse peut être augmentée avec l’installation d’un parachute.

· La charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12kg/m2.

L’aérostat ultra-léger (Classe 5)

Un aérostat ultra-léger répond aux conditions techniques suivantes :

· La puissance maximale est inférieure ou égale à 75 kW pour les monoplaces et à 90 kW pour les biplaces.

· Le volume de l’enveloppe d’hélium est inférieur ou égal à 900 m3.

· Le volume de l’enveloppe d’air chaud est inférieur ou égal à 2000 m3.

L’hélicoptère ultra léger (Classe 6)

Dans un premier temps, les instructeurs « hélico et ULM » qui ont participé à la phase d’expérimentation de la FFPLUM se verront délivrer par équivalence la qualification d’ IULM Classe 6 et pourront former les premiers pilotes ULM Hélico.

Pour les autres, quel que soit le CV des postulants, il faudra bien sûr détenir la qualification pilote classe 6 avec emport passager avant de pouvoir chercher à devenir instructeur (les premiers s’adresseront donc aux IULM Classe 6 ci-dessus désignés).

Par ailleurs, et pendant une période « transitoire » de 18 mois, pourront obtenir une qualification d’IULM Classe 6 par équivalence : les instructeurs ULM (des autres classes), pilotes breveté classe 6 et  également instructeurs hélicoptères avec une expérience significative d’instruction en hélicoptères légers.

Une fois  IULM Classe 6, ces instructeurs classe 6 pourront déposer rapidement un dossier d’ouverture de centre de formation d’instructeurs auprès des services de la DGAC compétents. Ceux qui ont conduit l’expérimentation évoquée ci-dessus seront tout naturellement dans ce cas.

Il faut souligner qu’une fois qualifiés, les pilotes ULM Classe 6, pourront suivre dans les centres homologués de formation d’instructeurs désignés ci-dessus, une formation d’IULM Classe 6, suivant la même procédure que pour les autres classes, c’est-à-dire sans l’exigence « d’être instructeurs hélicoptères avec une expérience significative d’instruction en hélicoptères légers« .

Le problème pour le lancement sera de disposer de machines. Il n’y a pour l’instant qu’un modèle dont le dossier technique de référence est reconnu compatible avec la réglementation française. Or la capacité de production ne permettra pas de faire livrer en France plus de deux ou trois appareils par an. Quant aux ULM hélicos évoluant déjà à l’étranger et éventuellement proposés sur le marché de l’occasion, ils ne seront pas importables s’ils ne répondent pas aux des exigences de la réglementation ULM Classe 6 française.

Cela devrait donc commencer bientôt, certes, mais ce sera un peu lent avant de pouvoir vraiment se mettre en place.
Les textes de référence sont en ligne :

Aspect licences et brevets des pilotes
Arrêté du 21 février 2012 modifiant l’arrêté du 31 juillet 1981  relatif aux brevets, licences et qualifications des navigants non professionnels de l’aéronautique civile (personnel de conduite des aéronefs)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025413662&dateTexte=&categorieLien=id

Définition technique des appareils éligibles
Arrêté du 21 février 2012  modifiant l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultralégers motorisés
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025413675&;dateTexte=&categorieLien=id

Traitement des pilotes d’hélicoptère expérimentés :

C’est exactement comme pour les autres classes pour lesquelles la réglementation impose à un détenteur, par exemple, d’un titre de pilote d’avion (privé ou professionnel, du Cessna 150 au B747) de satisfaire impérativement à une épreuve en vol avec un instructeur d’ULM de la classe multiaxe, ainsi qu’à une épreuve au sol spécifique à la classe 3, pour se voir délivrer le brevet ULM de ladite classe. Idem pour un pilote ULM d’une classe qui veut obtenir une qualification dans une autre classe. Ainsi, titulaire d’un brevet et d’une licence PPLH et éventuellement d’un brevet et d’une licence ULM (classes 1, 2, 3, 4, 5), vous devrez obligatoirement satisfaire à une épreuve en vol avec un instructeur ULM Classe 6, sur un ULM identifié Classe 6, et à une épreuve au sol spécifique à la classe 6, pour vous voir délivrer un brevet et une licence ULM avec qualification Classe 6, ou vous voir apposer la qualification classe 6 si vous êtes déjà titulaire d’un brevet ULM. On ne peut pas faire plus simple…et c’est à vie ! Compte tenu de vos compétences et titres annoncés, il n’y a aucune difficulté à ce que cette procédure aboutisse très rapidement, en ce qui vous concerne, à l’obtention du brevet ULM classe 6.

Source FFPLUM

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